Présentation du projet

Poèmes inventés par les élèves

Poèmes célèbres

Chaque année, au printemps, à l'initiative de Mme MICHEL, documentaliste, il est proposé aux élèves du collège de Mazan diverses activités autour de la poésie. Cette année encore, M. PLANTEVIN et Mme RODRIGUEZ-CANTELLI proposent de se retrouver le lundi 16 avril 2012 à 13h au CDI :

• Lectures
• Écriture de poèmes
• Recherche sur une thématique
• Chansons de poèmes mis en musique :
  Choix de cette année :
  • "Sensation" d'Arthur RIMBAUD > Jean-Louis AUBERT.
  • "Heureux qui comme Ulysse" de Joachim DU BELLAY > Comparaison de 2 versions : Ridan et Georges BRASSENS.
• Affichage des poèmes dans les couloirs, sur les portes des classes, dans le CDI, ...

Les instruments

La trompette c’est super chouette
Le piano c’est rigolo
Le violon c’est trop bon
La basse c’est la classe
La timbale c’est trop de la balle
La cymbale c’est trop génial
La guitare électrique c’est fantastique
Le djembé c’est endiablé
L’harmonica c’est sympa
Le ukulélé c’est rythmé
Et la guitare je ne sais pas car il faut que je la répare.
La musique c’est tout simplement artistique, et en plus ça rend tonique.

Tristan NEYRON, Cilia SOULTANA et Julien MARCELLIN (5^ème2)

L’orchestre du printemps

Pour la fête du printemps,
Tout l’orchestre est là présent ;
On croirait qu’il a des ailes
Le chant du violoncelle,
Elle est chouette la trompette,
Il est un peu trop fort
Le son du cor,
Il est un peu balourd
Le bruit du tambour,
Il a un joli « do »
Le piano.
Toutes ces notes volent au vent,
Vive le printemps !

Éva MATHIEU (5^ème2)

Mais que font les notes ?

Le "do" fait dodo
Le "ré" est doré
Le "mi" mange du riz
Le "fa" cherche son papa
Le "sol" est plaqué au sol
Le "la" mange du chocolat
Le "si" a une belle scie.

Houssayn MARIOTTE (5^ème2)

Rime avec...

Le son rime avec bonbon
Le piano avec eau
L’accordéon rime avec boisson
Le banjo avec euros.

La guitare rime avec fanfare
La trompette avec brouette
La cithare rime avec phare
La clarinette avec mouette

Car tous ces mots qui riment avec ces instruments font partie de notre vie !

Sarah GASPARD (5^ème2)

Des instruments impressionnants !

La musique
C’est trop chic :

Y’a les trompettes
Qui pètent,
Le violon
Qui fait du son.

Attention, quand la guitare
Ça démarre,
Y’a tout le monde qui rentre tard !

Et puis y’a les saxophones
Qui parlent au téléphone
Tout comme les xylophones

D’ailleurs,
Je te fais une fleur
Pour la fois où t’as joué
Et qu’ tu t’es manqué au djembé.

Élian BORD (5^ème2)

La musique

La musique n'est pas une question de tactique
C'est une question de rythmique

Pour jouer du hautbois
Il faut avoir tous ses doigts

Quand je joue du piano
Je suis rigolo

Mais quand je joue de la trompette
J'entends toujours un air très chouette

Quand je joue de l'ardin
Je fais toujours le malin

Quand je tape sur un bong
On dirait le son d'un gong

Et surtout quand je joue du clic clac
J'ai envie de manger des tic-tac.

Vincent FARNAUD (5^ème3)

Poème musical

Comme le bruit de la pluie, les baguettes des tambours tombent,
Comme le vent, les flûtes chantent,
Comme l'orage, les voix résonnent,
Comme dans la tempête, le bruit des instruments et des voix font trembler le sol,
Comme dans la tente qui est dans le jardin, la pluie qui tombe dessus murmure une chanson triste.

Iris LENGLET (5^ème3)

Si j'étais...

Si j’étais une guitare,
Une belle guitare noire,
J’irais jouer dans un bar,
Tous les soirs à l’Alcazar.

Juan (5^ème5)

Si j’étais un artiste,
Je chanterais sur la piste ;
Toutes les filles seraient à moi,
Elles finiraient dans mes bras !

Jules PELLET (5^ème4)

Si j’étais PAVAROTTI,
J’en aurais plein dans mon lit...
Peut-être même dans mon salon ?
À côté de mes partitions ?
Je leur offrirais un resto
Tout en jouant du saxo,
Au volant de ma formule 1,
Avec dans le coffre un clavecin
Et nous boirons du champagne
Avec ma vingtaine de... compagnes.

Émile PICHON (5^ème4)

Si j’étais une flûte traversière,
Je serais faite tout en verre
Et je jouerais près d’une rivière
Ou ferais le tour de la Terre.

Camille (5^ème5)

Si j’étais une flûte de Pan,
Je jouerais le joli son du vent
Comme le murmure du cœur battant,
Je pourrais voir le soleil couchant.

Céline (5^ème5)

Si j’étais une batterie,
Je mangerais beaucoup de riz,
Je jouerais à la Wii,
Et j’irais vite à Tahiti,
J’appellerais aussi E.T.,
Et je mangerais des Curly
Parce que j’ n’ai pas d’amis.

Silvio (5^ème5)

Je suis une note
Qui vole et virevolte
Jusqu’à vos oreilles
Pour vous apporter le sommeil

Parfois je m’énerve
Mes sentiments s’exacerbent
Et je deviens le rock
Qui parfois vous choque

Et c’est toujours en votre honneur
Pour vous apporter du bonheur
Que l’homme a inventé
Des musiques si variées…

Donnez moi le LA et je vous donnerai ma voix.

Je suis une note
Qui vole et virevolte
Le rythme se répand en moi...
Comme une source de chaleur, elle parcoure mon corps.
Elle est le rythme de mes joies, mes émois, elle me fait danser.
Fermez les yeux, ne pensez plus à rien, laissez entrer la musique en vous.

Chouquette Choco

Sur un air de musique.

Un vieil air jadis, sur un tempo unique,
Ce souvenir à l'écoute de mon cœur
Chanson obsédante, d'un temps idyllique
Pourquoi, l'écho d'une musique l'effleure !

S'évapore le temps, comme passe l'onde
Et tourne beau disque, les saisons demeurent
Fantastique ballet, que chaque seconde
Fredonne la vie et donne le bonheur.

Alors, voyant fleurir à nouveau l'aurore
Et entendre le flot bleu du chant béni,
Refermer la porte, garder la clef d'or
Et donner raison, au parfum de l'envie !

Orleva

Le violon brisé

Aux soupirs de l'archet béni, 
Il s'est brisé, plein de tristesse, 
Le soir que vous jouiez, comtesse, 
Un thème de PAGANINI. 

Comme tout choit avec prestesse ! 
J'avais un amour infini, 
Ce soir que vous jouiez, comtesse, 
Un thème de PAGANINI. 

L'instrument dort sous l'étroitesse 
De son étui de bois verni, 
Depuis le soir où, blonde hôtesse, 
Vous jouâtes PAGANINI. 

Mon coeur repose avec tristesse 
Au trou de notre amour fini. 
Il s'est brisé le soir, comtesse, 
Que vous jouiez PAGANINI.

Émile NELLIGAN (1879-1941)

(>>> Histoire des Arts : Cf. ARMAN).

Une danse envoûtante

Quand la voix de la nuit vient réveiller mon corps
Le son des tambours en murmure sensuel
S'unit au doux chant des guitares en duel
Dans l'écrin de velours, pour conjurer les sorts

Dans ce mélange mouvant d'ombres et lueurs
Une danseuse émerge, de l'obscurité
Les bras en amphore, danse sur les fleurs
Sous le linceul des voiles, un visage aimé !

La musique s'installe façon mélopée
Ses doigts fléchissent en mouvements serpentins
Les bracelets s'entrechoquent, danseuse almée
Ondulations lascives, gestes lents, divins!

Les yeux extasiés je rêve, souvenir...
D'un voyage lointain, son dernier baiser
De l'infinité d'aimer, et vouloir me fuir
Pour ce regard troublant qui a su l'envoûter !

Orleva

Chanson de grand-père

Dansez, les petites filles,
Toutes en rond.
En vous voyant si gentilles,
Les bois riront.
Dansez, les petites reines,
Toutes en rond.
Les amoureux sous les frênes
S'embrasseront.

Dansez les petites folles,
Toutes en rond.
Les bouquins dans les écoles
Bougonneront.

Dansez, les petites belles,
Toutes en rond.
Les oiseaux avec leurs ailes
Applaudiront.

Dansez, les petites fées,
Toutes en rond.
Dansez, de bleuets coiffées,
L'aurore au front.

Dansez, les petites femmes,
Toutes en rond.
Les messieurs diront aux dames
Ce qu'ils voudront.

Victor HUGO (1802-1885)

Vieille chanson du jeune temps

Je ne songeais pas à Rose ;
Rose au bois vint avec moi ;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
J’étais froid comme les marbres ;
Je marchais à pas distraits ;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son œil semblait dire : "Après ?"
La rosée offrait ses perles,
Le taillis ses parasols ;
J’allais ; j’écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.
Moi, seize ans, et l’air morose ;
Elle, vingt ; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les merles me sifflaient.
Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblant
Pour prendre une mûre aux branches
Je ne vis pas son bras blanc.
Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les mousses de velours ;
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.
Rose défit sa chaussure,
Et mit, d’un air ingénu,
Son petit pied dans l’eau pure
Je ne vis pas son pied nu.
Je ne savais que lui dire ;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Et soupirer quelquefois.
Je ne vis qu’elle était belle
Qu’en sortant des grands bois sourds.
"Soit ; n’y pensons plus !" dit-elle.
Depuis, j’y pense toujours.

Victor HUGO (1802-1885)

« Chanson d’automne » et « L’Art poétique » de Paul VERLAINE.