Le Conseil de l’Europe, soucieux du respect de la diversité des langues, a pour objectif que chaque citoyen européen maîtrise, en plus de sa langue maternelle, deux autres langues de l’Union européenne.
1) Sur quels critères choisir l’étude d’une langue vivante ?
a) L’accès à une culture
Etudier une langue vivante, c’est avant tout découvrir une culture, une histoire, un peuple.
L’Italie, par son histoire, son patrimoine, son art et son peuple est l’un des berceaux de la civilisation moderne. Héritière d’un passé prestigieux, elle continue à travers l’architecture, la peinture, la sculpture, le design, la mode, le cinéma, la littérature et la musique à éclairer l’Europe et le monde de son singulier génie créatif.
Cette culture et ce peuple sont d’autant plus séduisants que, nous Français, y retrouvons notre identité par la constatation de nos similitudes et de nos différences. Nos histoires se sont croisées et sur tous les plans, les échanges sont constants et fructueux. Il en résulte une réciproque attirance et une relation privilégiée sans oublier que quatre millions de français sont d’origine italienne.
b) La formation de l’esprit
L’italien est unanimement considéré comme une langue chantante et harmonieuse. C’est une langue de plaisir, d’un accès aisé pour un francophone. Héritière du latin dont elle a conservé la rigueur, elle participe indubitablement à la formation de l’esprit de façon structurante et logique.
Cousine du français, elle peut être commencée dès l’école primaire où l’apprentissage d’une deuxième langue est prévu dans l’objectif d’une familiarisation précoce avec une langue étrangère qui favorise l’apprentissage de toute autre langue. L’italien, par sa facilité d’accès et son indubitable séduction, répond à cet objectif.
Au collège et au lycée, toutes les compétences linguistiques (compréhension orale, expression orale, compréhension écrite, expression écrite et interaction orale) feront l’objet d’un apprentissage méthodique donnant lieu à des certifications sanctionnant le niveau acquis dans chacune de ces compétences.
c) Communiquer et travailler
L’Italie est une des destinations touristiques préférées des français tout comme la France exerce une forte séduction sur les touristes italiens.
Mais l’italien n’est pas seulement la langue des vacances. L’Italie a une économie dynamique et inventive qui continue à faire rayonner la créativité du « made in Italy ». C’est aussi une économie ambitieuse, soucieuse de conquérir le marché européen et mondial non seulement par une forte activité d’exportation mais aussi par l’implantation d’entreprises.
Aussi l’Italie est-elle le deuxième partenaire commercial de la France. Ces relations sont fortes, durables et en pleine expansion dans de nombreux secteurs : l’agroalimentaire, le mobilier, l’informatique, les technologies de pointe.
C’est pourquoi, la connaissance de la langue italienne s’avère toujours être un plus pour des techniciens, des commerciaux, des ingénieurs notamment.
2) L’italien en France aujourd’hui
L’italien est étudié de l’école primaire à l’enseignement supérieur, sans oublier les cours d’italien dispensés dans les entreprises, les associations, la formation continue et dans les universités du troisième âge où l’italien est particulièrement prisé.
Dans le secondaire, on compte 247 000 italianisants, répartis sur tout le territoire national. Ce chiffre, en constante progression, atteste de la vitalité de cet enseignement.
L’italien est étudié en L.V.1, L.V.2 et en L.V.3. On le retrouve dans les 6ème bi-langues, dans les nombreuses classes européennes et il peut être choisi comme enseignement de spécialité au baccalauréat L et ES.
Sans compter que l’italien est enseigné par des professeurs motivés, enthousiastes et militants. On en veut pour preuve l’existence de notre association ainsi que des associations de professeurs d’italien qui existent dans toutes les académies. Notre objectif commun est de faire vivre cette langue que nous aimons. |